L'auteur, Daniel Philippe de Sudres, chercheur en neurosciences cognitives, spécialiste de neuroconnectique (favorisant la plasticité et l'équilibre corporel/intellectuel/émotionnel-motivationnel, la jeunesse neuronale, la créativité...), est conférencier, didacticien et animateur de débats de neurophilosophie dédiés notamment à la conscience de soi, à son éveil, à la liberté d'être, dont la question ontologique traitée dans ce livre...

Note de l'éditeur
Quatre fois mort nous offre à découvrir un criminel – aujourd’hui – hors normes qui perturbe nos raisonnements et trouble nos sentiments. Car ce livre nous ouvre à des questionnements dépassant la simple criminalité (dans la mouvance des questions portant sur le sens de la vie, chères à la célèbre romancière Carol Higgins Clark) qui, malgré la complexité de l’affaire présentée, nous invite à entrer dans un débat bio-éthique, nous propulsant en toute simplicité au seuil de cogitations philosophiques qui nous interpellent quant à notre réalité identitaire, quant au sens de notre individualité, sa réalité existentielle, consubstantielle, ontologique ; en d’autres termes, nous poussant à nous demander : sommes-nous bien qui nous croyons être ?
Plus nous pénétrons Quatre fois mort plus nous sommes pénétré(e)s par le grand frisson de son étrangeté, car plus le mobile du crime se dévoile à nous, plus l’assassin se découvre à nous et plus nous comprenons combien ce drame nous piège : si nous étions à sa place, n’agirions-nous pas comme lui, ne serions-nous pas lui, n’est-il pas en nous, n’est-il pas un peu... nous ?
Ainsi et au-delà d’un regard pénal porté sur le droit et le devoir de « tuer » la multiplicité lorsque celle-ci aliène l'identité de l’individu, ce livre – rédigé à la première personne du singulier et impliquant l’auteur-narrateur dans des problèmes de société qui vont marquer nos lendemains (à la façon du romancier Donald-E Westlake) – ce livre est plus que la narration d’une très surprenante affaire criminelle, il est une écoute humaine de ceux qui la vivent et la vivront, nous présentant le syndrome d’Alice, de l’autre coté des miroirs...
Enfin, l’auteur a choisis d’écrire en style anglais du dix-neuvième siècle à la façon Agatha Christie... pour nous conter une aventure inhérente au vingt-et-unième siècle et à ses sciences biomédicales et aux questionnements juridiques et éthiques d’aujourd’hui... et de ceux à venir. C’est en cela que nous sommes concernés par les possibles dérives de ces sciences mêmes.