Pourquoi le dépistage du cancer de la prostate persiste-t-il en France malgré une inefficacité flagrante et des dégâts irréversibles notamment au niveau sexuel ?
Pourquoi les médecins ont-ils tant de mal à se remettre en cause pour éviter de participer à ce grand sacrifice ?
C’est pour répondre à ces questions que le docteur Desportes a mené pendant trois ans une enquête mais aussi une réflexion sur son métier de médecin généraliste.
Les dégâts qu’il a constatés auprès de la plupart des patients l’ont poussé à tenir cette chronique dans laquelle il décrit la souffrance de ces hommes, qui bien portants avant, sont devenus des malades après.
Il nous permet de comprendre comment c’est mis en place ce dépistage « sauvage » et pourquoi il perdure.
Cet ouvrage participe de la polémique engagée entre les thuriféraires du dépistage, toujours actifs qui préconisent un « dépistage individuel systématique » malgré la position mesurée de la haute autorité de santé.La chronique du docteur Desportes n’est pas sans nous rappeler l’existence, toujours présente, de « Diafoirus » (Le malade imaginaire/Molière)
